You are currently viewing Le surpoids / l’obésité, l’origine de tous les maux ?

Le surpoids / l’obésité, l’origine de tous les maux ?

Temps de lecture : 4 minutes

Bonjour à tous, je vous publie aujourd’hui un article au sujet du surpoids et de l’obésité. Par cet article, je souhaite relayer des informations scientifiques et vous donner mon avis de diététicienne nutritionniste.

Je publie cet article suite à une vidéo que j’ai publié au sujet du #bodypositive sur lequel j’ai eu énormément de retours (et pas que du positif !). La vidéo est question est dispo sur mes Reels Instagram / sur mon compte TikTok (@melanie.frechon). Ce qui a notamment fait débat : j’expliquais que les corps gros (gros, je le rappel n’est pas une insulte mais bien un adjectif qualificatif et ne doit, en aucun cas, offenser qui que ce soit !). On en discute ensemble !

Qu’est-ce que le surpoids / l’obésité ?

Tout d’abord, posons les bases en définissant les permes surpoids et obésité qui sont des termes avec un signification scientifique claire et définie.

Surpoids → il est défini par un IMC compris entre 25 et 30 kg/m²

Obésité → elle est définie par un IMC supérieur à 30 kg/m².

« L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux, entraînant des inconvénients pour la santé et pouvant réduire l’espérance de vie. » [Inserm]

De plus, il existe un autre critère pour diagnostiquer si un patient est atteint d’obésité : le tour de taille. Lorsque le tour de taille est supérieur à 100 cm chez l’homme et à 88 cm chez la femme (hors grossesse), on parle d’obésité abdominale.

*IMC = Indice de Masse Corporel

Nuançons les propos

Attention toutefois à ces définitions uniquement basées sur l’IMC qui est un indicateur qui ne prend pas en compte la composition corporelle ni l’activité physique du patient. IMC prend uniquement deux données en compte : la taille et le poids. Prenons l’exemple d’un rugbyman qui pèse 110kg pour 1m80 aura un IMC supérieur à 25 (= 33,9 kg/m²). Or le rugbyman peut avoir un pourcentage de masse grasse autour de 10 à 15%

L’argument du tour de taille cité plus haut est tout de même plus juste chez une rugbyman. Le muscle aura un volume moins important que la masse grasse. Néanmoins, une pesée avec une balance à impédancemètre FIABLE reste un des meilleurs moyens d’évaluation.

Dans cet article nous n’aborderons pas les sportifs de haut niveau pour qui l’IMC n’a absolument aucun sens. Nous parlerons des personnes en surpoids ou en obésité de la population générale.

Quelques chiffres

Toujours dans l’objectif de poser le cadre de cet article, je vais vous donner quelques chiffres (OMS) :

Rappelons que la prévalence correspond au nombre de cas d’une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens.

Ces chiffres illustrent bien que les personnes en surpoids ou obèses ne cessent d’augmenter au niveau mondiale. En parallèle de ça, inutile de rappeler que la gaspillage alimentaire, lui aussi ne cesse d’augmenter…

Aujourd’hui dans le monde, il y a plus de personnes en surpoids ou obésité que de personnes en insuffisance pondérale. L’obésité n’est plus le signe de la richesse d’un pays. Aujourd’hui le nombre de personnes obèses / en surpoids augmentent dans tous les territoires (revenus financiers hauts, intermédiaires et faibles). Quelques rares territoires font encore exception (certaines parties de l’Afrique subsaharienne et de l’Asie).

L’excès de masse grasse

Plus haut, je vous expliquais la nuance entre l’IMC et le surpoids / l’obésité. Selon moi et dans ma pratique de la nutrition, j’accompagne essentiellement les patients sur la diminution de la masse grasse plutôt que sur une perte de poids (qui ne va pas dire grand chose finalement). Les personnes obèses / en surpoids ont bien souvent un excès de masse grasse.

Les conséquences d’un excès de masse grasse

L’excès de masse grasse dans l’organisme et notamment au niveau abdominale (principalement chez les hommes) peut être responsable de différents soucis de  santé, notamment le développement d’un diabète ou l’apparition de maladies cardiovasculaires.

Pour conclure cet article, rappelons que l’obésité ne représente pas un état de bonne santé et qu’il existe de nombreux leviers d’actions afin d’établir une prise en charge saine et durable. Je le rappel, non les régimes drastiques ne sont pas la solution, une activité physique extrême ne l’est pas non plus. Envisager une consultation avec un ou une professionnel(le) de la nutrition peut être une solution !

Mélanie FRECHON – diététicienne nutritionniste du sport à Paris 15ème

(8 passage du Guesclin)

Les ressources utilisées pour la rédaction de cet article